Du personnel licencié, des cadres qui encaissent : le NPD dit « c’est assez »

HAMILTON—Alors que les Canadiennes et les Canadiens ont de la difficulté à suivre le coût de la vie qui augmente sans cesse, un rapport récent a révélé que des cadres de Hudson Bay ont empoché d’importantes primes. Et ce, au moment même où des centaines de membres du personnel ont été licenciés sans indemnité de départ. Selon le NPD, c’est un exemple clair de ce qui est en jeu lors des prochaines élections : qui va vraiment se battre pour les travailleuses et les travailleurs, et qui va protéger les personnes riches et puissantes?

« Lorsque des investisseurs américains prennent le contrôle d’un détaillant canadien emblématique, ce sont les travailleuses et travailleurs qui perdent leur emploi, leur stabilité et leur dignité, tandis que les patrons s’en tirent avec des bonus », a déclaré le chef du NPD, Jagmeet Singh. « C’est exactement ce qui se passe lorsque nous laissons les milliardaires aux commandes. »

Selon un rapport de la CBC, les cadres de HBC ont distribué des primes de « rétention » et des paiements à des initié·es, alors que plus de 9 300 personnes ont été licenciées sans recevoir de compensation appropriée. Cette situation s’inscrit dans une tendance plus large d’entreprises américaines qui rachètent des sociétés canadiennes, les dépouillent et laissent les travailleuses et travailleurs pour compte.

« Mark Carney et Pierre Poilievre n’y mettront pas fin. M. Carney a gagné des millions en aidant des entreprises comme Brookfield à faire exactement cela. M. Poilievre, quant à lui, veut vendre encore plus du Canada : les transports en commun, nos services, et même nos terres, et ce, au plus offrant », a déclaré M. Singh.

Seul le NPD luttera contre la cupidité des entreprises, protégera les emplois canadiens et veillera à ce que les travailleuses et travailleurs ne soient pas laissés pour compte pendant que les dirigeants et les dirigeantes empochent de l’argent.

« Lorsque les personnes qui sont au cœur de ces entreprises sont mises de côté et que les cadres s’enrichissent à leurs dépens, ce n’est pas seulement répréhensible, c’est un choix », a ajouté M. Singh. « Nous avons choisi une autre voie. Nous mettrons un terme à ce type d’exploitation des entreprises et nous nous battrons toujours pour les personnes qui en subissent les conséquences. »